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Ils font La CAMPILARO, la TEAM UCPP !

samedi 23 juin 2018 à 22:50

Nous l’attendions depuis le mois de mars ! L’interview du TEAM Union pour un Cyclisme Propre et Populaire. Yannick, notre correspondant, nous parle de ce beau collectif ! Décontracté... en apparence !

CAMPILARO : Comment avez-vous connu la CAMPILARO ? Pourquoi vous inscrire ?

Yannick  : "Les copains d’abord, le Ricard encore, l’échappée si on est pas morts", telle est la devise de notre équipe. Puisque la Campilaro multipliait par quatre nos chances d’échappées (et d’apéros au Ricard), la bande de copains que nous sommes n’a pas pu résister à l’attrait des Pyrénées !
En réalité, nous nous inscrivons avant tout pour vivre une aventure humaine avec des participants qui ne se prennent pas pour des cadors mais cherchent simplement à parcourir des cols légendaires du Tour de France, surmonter leur limites physiques et être émerveillés par la beauté des Pyrénées (même après 5 heures de selle à 40° à l’ombre).

CAMPILARO : Vous êtes inscrits en TEAM, pouvez-vous nous présenter les 5 coureurs ? Et, dans quel état d’esprit venez-vous sur la CAMPILARO ?

Yannick : Nous alignons une équipe incarnée par cinq grégarios surmotivés et unis autour des valeurs de l’Union pour un Cyclisme Propre et Populaire, certifiée sans moteur ni autorisation à usage thérapeutique :

  • Jordan, alias le Petit Prince. Il brille davantage par ses entraînements en salle de gym que par son goût des routes parisiennes. Grimpeur racé de type italien et fan de Damiano Cunego, Jordan est un athlète plus qu’un cycliste. Il adore la chaleur et saura se sacrifier pour ses coéquipiers s’il sent la fringale arriver le lendemain du chrono, son grand objectif sur la Campilaro. Rêveur et philosophe, il ne vous attaquera pas dans le Port de Bales mais pourrait bien vous dire à quel point la France a besoin d’un président jupitérien depuis qu’elle a coupé la tête au roi.
  • Antoine, alias Tosh. Infatigable rouleur de l’ombre c’est une machine à s’entrainer. Si la victoire n’est pas son objectif, vous avez bel et bien affaire à un performeur, au calme à toute épreuve, qui cherche à repousser ses propres limites au terme d’une préparation réglée comme du papier à musique. Récemment expatrié en Occitanie, il a minutieusement repéré (en ski ou en vélo) chaque étape de cette Campilaro 2018. Il constituera le capitaine de route de l’UCPP tel Sébastien Reichenbach dans les cols du Tour.
  • Clément, alias le kid de Baltimore. Doté d’un physique de pur rouleur, Michael Phelps ne lui envie pas ses épaules. Triathlète redouté et redoutable, il est fonde sa force sur ’’une caisse’’ qui lui permettra d’avaler sans encombre la distance de cette Campilaro. Dernier arrivé dans l’équipe et affublé du titre de ’’frère de Yannick’’, il cherchera pendant ces trois jours à se faire un prénom. Athlète doté d’une détermination unanimement reconnue, il considérera chacun des cols qui se dresseront devant lui comme autant de haies à franchir dans sa quête folle : se qualifier aux Championnats du monde de triathlon à Kona. Attention talent pur.
  • Edouard, alias le coursier. Il est l’incarnation de l’envie sur un vélo. Comme son modèle Peter Sagan, il ose des stratégies improbables, des attaques au panache, des coups de bluff mémorables à une différence près : ils se terminent souvent par des fringales. Il misera donc une bonne partie de sa performance sur les ravitos de la Campilaro en haut des cols. Altruiste, il s’est toujours distingué par sa volonté de faire briller ses coéquipiers. Ils le lui rendent en ayant fait la promesse de l’amener un jour à la victoire sur ses terres bretonnes au terme d’un sprint massif ; une page d’histoire qui reste à écrire en 2018.
  • Yannick, alias Jack of All Trades. Enfant, il assiste aux nombreux triomphes de son paternel, animateur des plus grandes courses UFOLEP du Tarn. Adolescent, il comprend lors de la victoire de Philippe Gilbert aux Championnats du Monde que le rêve de gagner à la maison peut devenir une réalité. Il prend alors conscience de sa pure potentialité et se forge des cuisses de puncheur hors-pairs dans les plus grands cols de Longchamp ou de Saint Girons. Si son abnégation et son sens tactique le porteront ensuite sur la plus haute marche des podiums, il n’en reste pas moins un équipier généreux qui brandit l’intérêt général comme un étendard. Sa devise personnelle, No Pain No Tartines, le conduiront sûrement à animer cette édition 2018 de la Campilaro, sur et en dehors des routes cabossées des Pyrénées.

CAMPILARO : Comment allez-vous préparer cette CAMPILARO 2018 ?

Yannick  : "Ensemble, ensemble, ensemble" comme le dirait Jean-Jacques Goldman, bande son de nos déplacements cyclistes dans les territoires de France et de Navarre.

Nous avons aussi bénéficié du soutien de nos sponsors (nos parents et grands-parents essentiellement, Oleg Tinkoff n’ayant pas souhaité répondre à nos sollicitations) pour faire des stages culinaires et cyclistes en Occitanie, en Bretagne ou en Provence.

Minutieux, nous avons même reconnu le chrono sur Google Street View, c’est dire notre envie de bien faire !

Enfin, nous avons mis au point une stratégie infaillible pendant des mois au terme de brainstorming, world café, executive seminars, market research, e-survey, conf call ou autres ateliers de design thinking qui nous permettra, nous l’espérons, d’atteindre nos objectifs. Par pudeur (ou manque de courage), nous ne les révèlerons pas ici.

Photos du TEAM - Yannick, Clément, Jordan, Edouard, Antoine :